Je suis Mireille, mère déchirée entre l’amour pour ma fille et la colère contre son mari. J’ai décidé de ne plus l’aider tant qu’elle reste avec cet homme qui la tire vers le bas. Mais ce choix me hante chaque nuit, et je me demande si j’ai fait ce qu’il fallait.
Mon fils Julien n’avait que dix-huit ans lorsqu’il m’a avoué, la voix tremblante, qu’il allait devenir père. Dans notre petite ville de la Drôme, où chaque secret finit par se savoir, notre drame familial est vite devenu le sujet de toutes les conversations. Entre larmes, disputes et silences, j’ai cherché la force de soutenir mon fils sans me perdre moi-même.
Je me souviens du choc en rentrant à la maison avec mon fils, dans un appartement vide de tout ce dont un nourrisson a besoin. Mon mari, débordé par son travail, n’avait rien préparé malgré mes appels à l’aide. Cette journée a bouleversé ma vision du couple, de la maternité et de la solitude.
Je me souviens encore du moment où tout a basculé : ce jour où, épuisée, j’ai perdu connaissance devant toute ma famille, alors que mon mari restait indifférent à mes appels à l’aide. Depuis la naissance de notre fils, je me bats seule, submergée par la fatigue et l’incompréhension. Aujourd’hui, je me demande si notre famille peut encore être sauvée ou si je dois accepter la réalité de mon isolement.
J’ai toujours soutenu ma fille Camille, surtout lors de son divorce difficile avec Julien. Je croyais que notre lien était indestructible, mais depuis qu’ils se sont remis ensemble, je suis devenue la méchante de l’histoire. Comment une mère peut-elle devenir l’ennemie de son propre enfant ?
Je n’aurais jamais cru que ma propre fille deviendrait mon adversaire. Nous étions si proches, inséparables, et pourtant, un divorce a tout bouleversé. Aujourd’hui, je me demande : ai-je vraiment fait les bons choix en prenant son parti ?
