Depuis trois ans, je vis avec mes beaux-parents dans leur grande maison près de Versailles. Chaque jour, c’est une lutte pour préserver mon intimité, mes valeurs et mon couple. Parfois, je me demande si je ne me perds pas moi-même dans cette cohabitation étouffante.
Tout a commencé par un simple coup de fil de mon fils, me demandant l’hospitalité pour quelques semaines. J’ai accepté sans hésiter, mais très vite, mon appartement est devenu trop petit pour trois adultes, et je me suis sentie étrangère chez moi. Aujourd’hui, je me demande si j’ai eu raison de tout sacrifier pour ma famille.
J’ai accueilli ma sœur Hélène chez moi, pensant l’aider dans une période difficile. Aujourd’hui, c’est moi qui me sens étrangère dans ma propre maison, dépossédée de mon espace, de mes habitudes, de ma paix. Comment en sommes-nous arrivées là, et comment trouver le courage de dire stop à sa propre sœur ?
